dreamoflove711

juste about love

Mercredi 2 mai 2012 à 23:50

 

Image libre de droits: Rainy day red gumboots

Il pleut - c'est merveilleux. Je t'aime.
Nous resterons à la maison :
Rien ne nous plaît plus que nous-mêmes
Par ce temps d'arrière-saison.

Il pleut. Les taxis vont et viennent.
On voit rouler les autobus
Et les remorqueurs sur la Seine
Font un bruit ...qu'on ne s'entend plus.

C'est merveilleux : il pleut. J'écoute
La pluie dont le crépitement
Heurte la vitre goutte à goutte ...
Et tu me souris tendrement.

Je t'aime. Oh ! ce bruit d'eau qui pleure,
Qui sanglote comme un adieu.
Tu vas me quitter tout à l'heure :
On dirait qu'il pleut dans tes yeux.

Vendredi 30 mars 2012 à 23:48

Deux amants sont devenus des arbres
Pour avoir oublié le temps


Leurs pieds ont poussé dans la terre
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Leurs bras sont devenus des branches

Toutes ces graines qui s'envolent
Ce sont leurs pensées emmêlées

La pluie ni le vent ni le gel
Ne pourrons pas les séparer

Ils ne forment qu'un seul tronc
Dur et veiné comme du marbre

Et sur leurs bouches réunies
Le chèvrefeuille a fait son nid.

Vendredi 30 mars 2012 à 23:03

L'amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser...

si tu ne m'aimes pas,
je t'aime,

mais si je t'aime,
prends garde à toi.

 

Mardi 16 décembre 2008 à 20:49

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Je mourrai de trop de désir,
Si je la trouve inexorable ;
Je mourai de trop de plaisir,
Si je la trouve favorable.
Ainsi, je ne saurais guerir
De la douleur qui me possède ;
Je suis assuré de périr
Par le mal ou par le remède.

Jeudi 11 décembre 2008 à 19:37

http://dreamoflove711.cowblog.fr/images/DSC02343.jpg

Je ne songeais
pas à Rose ;
R
ose au bois vint avec moi ;
Nous parlions
de quelque chose,
Mais je n
e sais plus de quoi.

J'étai
s froid comme les marbres ;
Je marchais à
pas distraits ;
Je parlais
des fleurs, des arbres ;
So
n œil semblait dire : Après ?

La rosée o
ffrait ses perles,
Le tailli
s ses parasols ;
J'allais ;
j'écoutais les merles,
Et
Rose les rossignols.

Moi, s
eize ans, et l'air morose.
Elle vingt ; ses yeux brillaient.
Les ros
signols chantaient Rose
Et l
es merles me sifflaient.

R
ose, droite sur ses hanches,
Leva son bea
u bras tremblant
Pour
prendre une mûre aux branches ;
J
e ne vis pas son bras blanc.

Une
eau courait, fraîche et creuse,
S
ur les mousses de velours ;
Et la
nature amoureuse
Do
rmait dans les grands bois sourds.

Rose
défit sa chaussure,
Et mit
, d'un air ingénu,
S
on petit pied dans l'eau pure ;
J
e ne vis pas son pied nu.

Je ne savais que lui dire ;
Je la
suivais dans le bois,
La v
oyant parfois sourire
Et so
upirer quelquefois.

Je ne
vis qu'elle était belle
Qu
'en sortant des grands bois sourds.
- So
it ; n'y pensons plus ! dit-elle.
Depuis, j'y pense toujours.

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